Ils disent que c’est le sens qui provoque le plus de souvenirs. De flashbacks.
Quand t’entends ça la première fois, tu fais “euh”.
Mais plus tu vis, plus tu réalises que, ouais, c’est pas mal vrai ça. L’odeur des chocolatines le matin, celle de l’automne quand tu vas à l’école. Ou l’odeur de la pluie, celle qui te ramène à ta première relation de couple, quand t’étais adolescente.
Mais une odeur ne me fera jamais pleurer. Hm, est-ce que je viens de dire ça? Je m’appelle Juliette quand même, la chose serait bien possible. Néanmoins, contrairement à une toune, qui est SUPER identifiée à un moment de ma vie, une odeur, c’est plus flou.
Tsé, si je sens du Swiss Army, le parfum que TOUT LE MONDE avait au cégep. Bah ça va me rappeler justement le cégep, quelques histoires avec des garçons, mais rien de précis. Les filles trippaient dont sur ce parfum là. Quoique c’est sur que ça bat facilement celui du gars qui sentait le pouch-pouch après-caca. À croire qu’il s’était enduit de ça. Anyway.
Mais quand j’entends du Coldplay (Groupe que j’ai commencé à détester parce qu’ils sont devenus trop mainstream; mon petit côté hipster.) ça va immédiatement me ramener à cette époque où tout était intense dans ma vie (je trouvais).
Bref, qu’est-ce qui est le plus intense?
Les souvenirs qui sentent, ou ceux qui s’entendent?