Pourquoi écrire?

Non mais c’est vrai. Ça ne me donne pas à manger, ni à boire.
Au contraire; je ne peux pas écrire en ayant faim.
Écrire me DONNE faim.
Donc je passe du temps tous les jours sur quelque chose qui ne me rapportera probablement pas d’argent, mais qui prouvera à mes connaissances que je suis sympathique et parfois drôle, même si je ne parle pas toujours beaucoup.

Depuis avril, j’avais pris comme résolution d’écrire chaque jour un truc ou deux. Évidemment, virus et autres circonstances ont parfois nuit à cette règle.

Mes constats ont commencé le 11 février et nous sommes là, quelques 5 mois plus tard. 135 constats. Des “J’aime”, des commentaires, tapes dans l’dos, encouragements.
J’chiale pas tsé. Mais j’serais ben contente si ça pouvait payer mon loyer.

Le temps, ce n’est pas toujours de l’argent, mais mieux vaut l’investir dans quelque chose de plaisant. J’imagine.

Il fait chaud, c’est la fête nationale demain. Mes dates crashent encore.
Mais le monde est beau. Même à Repentigny.

J’ai appris cette semaine qu’un garçon avec qui j’allais à l’école primaire, l’ “ »École de la paix”“, s’est enlevé la vie.

Un petit bum à l’école. On m’avait raconté qu’il avait cogné à ma porte un soir pour obtenir des informations pour un devoir. Je n’étais pas là, j’étais en train de perdre mon énergie à essayer de danser comme il faut dans un cours de ballet jazz.
Mais j’en retiens que ce petit gars-là, il voulait bien faire; il avait été cogner chez la petite fille nerd impopulaire du coin pour faire son devoir comme il faut.

Avoir de la bonne volonté, quand on est entouré de personnes compréhensives, ça peut nous sauver. D’autres fois non; on est trop occupés à se débattre qu’on en oublie comment nager.

Mes pensées vont à sa famille et son entourage.
Reste en paix I.C.