Je me souviens

Je me souviens qu’en première année d’université, j’ai un jour marché avec un collègue de classe que je trouvais tellement l’fun et qui était ami avec tout le monde.

On se dirigeait vers sa job pour qu’il aille prendre en note son horaire. Moi, j’avais fini mon cours, m’tentait pas d’aller à Repentigny tout de suite, alors j’ai flâné avec lui un peu.

Sur St-Denis, on a croisé Michel Tremblay.
En groupie que je suis, j’en fais part à mon comparse.

-Qui?
-Michel Tremblay!
-…
-L’auteur québécois! Les belles-soeurs!… À toi, pour toujours, ta Marie-Lou?

Ça a semblé lui allumer une lumière, mais c’en était pas une ben fiable.
C’était surement celle d’une lampe à l’huile dont l’huile achevait.

***

La dernière chronique de Pierre Foglia dans La Presse, titrée “Starbuck” faisait allusion à cette culture générale qui, pour certains, est considérée comme un luxe.

Triste comment la valeur de l’éducation n’est pas effleurée dans les débats.
Il me semble que là, on parlerait de quelque chose de vrai pour tous.

De l’argent, on en a tous une conception différente; jamais on ne s’entendra.

Mais Michel Tremblay devrait faire partie du petit dictionnaire de la culture générale. Jusqu’à te l’incruster dans ton crâne. Pas que je raffole de son oeuvre, mais fudge! La culture québécoise n’en serait pas là s’il n’avait pas existé.

Tu peux ben fêter ta Saint-Jean avec les autres, mais agite ton drapeau moins fort, si tu connais aussi peu la nation que tu célèbres.

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