Les artiss

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au sujet de la constable 728
De quoi avoir froid dans le dos.

Son call sur les “osti d’artistes”, “mangeux de marde” “tk, les carrés rouges là” ont quand même suscité un petit rire intérieur.

L’humain moyen aime tellement ça, généraliser.

Comme mon ami citadin montréalais qui ne manque pas une occasion de rire des “450”.
Les célibataires frustrées qui bitchent contre les gars “TOUTTES PAREILS”
Tout l’monde qui parle des artisss comme les jadis porteux de carré rouge, provocateurs, trop engagés socialement pour être sympathiques.
Et encore.

***

Au moment où j’écris ceci, je reviens du spectacle de début de session de l’Université de Montréal, où j’ai passé une soirée plus qu’agréable. (MALGRÉ LE FROID ET LA FINE PLUIE CHIANTE). Et ce. Un peu grâce à mes constats (yay!).

/ J’ai été faire ma groupie et saluer le charmant Karim Ouellet. Et parce que ma photo sur ma page facebook n’est pas du style agent immobilier (Comprendre: je me ressemble sur ma photo), il m’a reconnue. Je suis la Juliette de Juliette et ses constats. Devenue une personnalité publique connue de tous, c’est merveilleux. (Ok… Ça s’en vient, mettons.)

Et voilà. Je passe la soirée avec des artiss, musiciens, chanteurs, full fins, et ceux qui les accompagnent, tout aussi nice, me font réaliser que le monde est vraiment petit. (La fille à qui je parlais a fait le party dans mon ancien appart, cet hiver, lorsque mes colocs avaient organisé un party de financement pour le programme de Géo à l’UQAM(!!!) Good memories… Nooot so much. Elle a tenu à s’excuser pour le manque de savoir vivre de cette gang-là. Pas nécessaire, mais ça console mes souvenirs de plancher désinfecté à l’eau de javel. Merci.)

Il y aurait eu mille raisons pourquoi on aurait pas dû me donner d’attention. Comme, wtf la fille qui danse pour se réchauffer derrière les speakers du stage. Moi ça m’aurait gossé.

Une fille qui se plogue dans votre conversation, quand on sait pas d’où elle sort: c’est un excellent motif pour la regarder de travers. (Un peu comme les gardiens de sécurité de l’UdM quand je leur dis que je les envie de travailler à l’intérieur par ce temps mouillé et froid. Wow, plus croche que ça, je me serais transformée en statue de pierre.)

Mais un bon human being/une-des-personnes-avec-qui-j’ai-passé-la-soirée ne fera pas sentir personne de trop. Ça partage de la bière et de la pizza. Ça ne te juge pas quand tu leur demandes si c’est leurs vrais cheveux.

Bref.
Des artistes fins.
Des gars fins. Des filles fines.
Pis des 450 (et 418) fins.

(le 514, c’est déjà entendu; on est fins, mais peut-être weird un brin quand on écrit des constats.)

– Signé: Juliette, la briseuse de préjugés.

Maintenant, va étudier mes constats, 728.

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