Le coeur saute, quand on voit un tel prix sur des bottes d’hiver sport.
Sport.
Tsé. Même pas de look en prime.
On dit que l’apparence est un luxe, mais à ce prix-là, j’imagine même pas ce que Céline Dion porte comme bottes d’hiver. Ouch.
J’ai donc flushé Browns, du moins, jusqu’à ce que je fasse le double de mon salaire actuel. Un jour, un jour.
La boutique Nero Bianco m’interpelait, avec mes connaissances d’italien vraiment raffinées.
Nero = Noir
Bianco= Blanc
OUI. BIANCA C’EST COMME S’APPELER BLANCHE EN ITALIEN.
(Révélation du jour)
So j’me suis trouvé des bottes parfaites, mais j’ai surtout eu le plaisir de faire la connaissance de cette charmante vendeuse humaine (pas comme le service à la clientèle de Bell à Place Dupuis) qui m’a raconté la folle histoire qui lui est arrivé la semaine dernière.
Semble-t-il que la cliente, en passant à la caisse, lui aurait confié qu’elle savait des informations sur elle. Son nom, son âge, le fait qu’elle fréquentait deux gars, dont un plus vieux, en se gâtant dans quelques prévisions amoureuses. La vendeuse, estomaquée, en parle à des clientes nice comme moi (Je peux être une cliente nice quand je suis bien servie, yo).
Bref, si j’avais payé 400$ pour des bottes au Browns, je n’aurais pas eu cette histoire croustillante et je n’aurais jamais établi de contact aussi humain avec ce jeune garçon délicat qui me ventait les propriétés du cuir de chèvre.
400$ ne valent pas une chèvre morte, anyway. 😦