Ça a terminé ma semaine en beauté.

Je suis allée voir vendredi soir un show à l’Absynthe. Une première pour un show à l’Absynthe, mais pas ma première fois devant les Happycuriens; du ben bon ska. (Oui, ça existe encore en 2012)

Même si le show commençait tard pour une Juliette-qui-a-sa-semaine-dans-le-corps, j’ai passé une excellente soirée. En fait, en début de soirée, comme la soirée musicale a pris du temps à démarrer, je suis retournée chez moi chercher des bouchons (protéger ses tympans, c’est important les amis) et j’ai vu différentes scènes qui ont fait flasher “CONSTAT” dans mon esprit.

Devant le nouveau terminus d’autobus, il y avait un arbre, autour de cet arbre se tenait une petite clôture et sur cette clôture s’étendait un pantalon en jeans. L’ARBRE EST DANS SES FEUILLES MARILON MARILÉ. Mais c’est un homme qui m’a fait rire, à observer le pantalon, le tâter, le mettre sur lui pour avoir une idée de si ça lui ferait, et finalement partir avec.

OUI PARTIR AVEC UN PANTALON TROUVÉ DANS RUE.

Cinq minutes plus tard, j’arrive dans ma charmante résidence et dans l’ascenseur, il y a un monsieur avec une caisse de 12, on monte. Rendu au 15e, les portes ouvrent. Il était tellement dans les vapes, somnolant, qu’il a failli manquer son étage. Ehlala, pas facile. Je lui ai souhaité que ses bières ne servent pas ce soir-là.

Au retour, j’ai croisé deux hommes qui marchaient du genre “ J’travaille dans la construction à Repentigny et je passe au service au volant chez Tim tous les matins”.
L’un parlait à l’autre d’une belle femme qu’il avait vue.

Au show, le gars à la table de la marchandise “merch” trippait ben trop sur tout ce que jouaient les bands. Il donnait des coups dans les airs, comme pour jouer du air drum, mais toujours sur le rythme des cuivres. C’était cute. Il était heureux.

Ça a fait que, bien qu’épuisée, j’ai trouvé toutes ces scènes belles à leur façon.
Et j’ai bien dormi. 🙂