Se coucher tard

C’est un phénomène, il me semble.

À chaque fois que je me couche tard, quelque chose de remarquable, parfois épique, se produit. Bon, mon métier d’observatrice me fait remarquer plus de choses que la moyenne, mais les chauffeurs de taxi sont tous, à leur manière, un peu étranges et singuliers.

Hier soir quand j’ai voulu sortir, il n’y avait AUCUN taxi sur Cherrier.
Pis tsé, j’pas une chix qui ne se promène qu’en taxi, mais à -20, les trottoirs encore sur leur mode post-tempête-du-siècle, un soir où j’veux aller danser, j’mets pas mes grosses bottes d’hiver pis j’veux éviter de mouiller mes jolies petites bottes.

So j’ai attrapé la 24-Sherbrooke qui passait et j’ai marché le reste jusqu’à Mont-Royal. Pas de risque de mouiller mes petites bottes; c’était phoking glacial. Mais je remerciais l’éclair de génie qui m’avait fait mettre des jeans, parce qu’en leggings j’aurais eu des engelures. Tsé quand t’as tellement froid que ça fait une sensation de brûlure sur tes cuisses là? OUAIS.

Bref, je me suis amusée rendue là-bas.
Même en dansant avec mes lunettes comme une HERD. (Allô allusion au constat précédent)

Et mon chauffeur de taxi du retour était un asiatique sympathique qui n’a parlé que deux fois. Mais on a ri de bon coeur parce que sa porte était gelée; il avait fait laver sa voiture.

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