Un constat en inspire un autre. Au moment où j’écris ceci, je reviens d’une soirée où il y a eu une fille qui parlait de l’intense déception quand on découvre que notre fruit est mauvais. Une pomme farineuse, une orange sèche, UNE MANGUE TIGNASSEUSE.
Ça m’arrive souvent, des synchronicités, mais j’en parlerai probablement une autre fois où Sting sera là.
Alors pour poser un cadre à cette soirée; c’était une pratique de chorale. J’aime ça les choeurs. Le gospel, 3 gars su’l sofa, etc.
Mon amour de l’harmonie m’a assez motivée pour essayer ça, les cours de chorale. Mais comme les attroupements choraux ont lieu depuis l’automne, on m’a dit qu’il y en avait pas mal à rattraper. Fine, je sais lire la musique. Un spectacle en mai? Pas de trouble, j’apprends vite.
Mais de 18h45 à 21h30 c’est la PIIIRE heure. J’ai fini la job à 17h45 pis pour faire exprès, je devais retourner à mon appart. Le temps d’aller revirer à station Jarry, pas eu le temps de souper. J’ai calé un V8 pis j’ai dit allô au chant, fatiguée.
Je me suis sentie attaquée quand on m’a demandé “j’étais quoi”. El’ sais pas trop, chu quoi… Et là j’ai senti un complot.
– Moi je parie sur Alto.
– Haha ouais, y’a des chances! a dit l’autre
Ok. J’ai certaines connaissances musicales. Je sais à peu près comment ça sonne, une voix alto. Mais la façon qu’on m’a dit ça, j’me suis sentie jugée.
Jugée comme dans :
– Hah, à te voir, je gage que tu cours mal.
« C’EST MÊME PAS VRAI» dira la petite juju avant de partir à courir (mal).
Alors j’ai pas trop trippé sur les choeurs latins.
C’était beau, mais je préfère m’endormir devant que dedans.