Je trouve ça plus facile de créer un contact avec quelqu’un avec qui ça m’est inutile que quelqu’un que je sais que je vais revoir. Je suis pleine d’amour pour les inconnus et ceux qui me lisent régulièrement le savent.

C’est niaiseux, mais c’est comme un bon atout pour travailler au service à la clientèle. Je vois un client une fois, je lui fais une belle façon, il est content. Mais faut pas qu’il revienne.

C’est qu’autrement, je ne peux empêcher les idées de faire de la gymnastique dans ma tête. Et ce, tous contextes confondus.

“Est-ce qu’il me plaît? Arf, il manque un peu de charisme”
“Cette fille-là réagit mal à ce que je dis, je n’ai pas le goût de la connaître davantage”
“J’aurais préféré rester chez nous”
“Cette offre d’emploi ne me tente pas. Le test écrit d’une heure et demie encore moins. Arf j’vais le faire pareil pour l’expérience.  »

Et je suis transparente. Ce que je pense, il est très facile de le lire dans mes multiples expressions faciales. Je suis une très mauvaise menteuse (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai écrit un constat sur la vérité cette semaine). C’est plus facile pour moi d’être honnête, au détriment de beaucoup d’autres choses.

C’est tellement difficile de trouver quelqu’un qui nous convient, avec qui on s’entend bien!…. On se dit ça jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’est dans notre tête. Dans le contexte où on voyage, par exemple, on dirait qu’un rien comme la langue (tsit tsit, je parle du langage, esprit mal tourné!!) nous rapproche, nous fait voir des points communs. Alors que quand on est chez nous, bah faut que la personnalité de l’autre s’agence à la nôtre. C’est ridicule. Mais on y peut pas grand chose…

Et puis je pense que la vie a compris que je préfère l’éphémère.
C’est pour ça que rien ne dure. Même les impressions.

Bref, va falloir que je révise mes préférences.