Il y a ces vieux grincheux qui disent que tout était mieux dans leur temps. Certains d’entre eux sont moins vieux, vous en connaissez peut-être. Et, oui, personnellement j’aurais bien aimé ça naître dans les années 60. Vivre les années Peace and love, Woodstock, m’évanouir devant les Beatles et faire un roadtrip par an. (On sait tous que ça se passait comme ça)
Parce que c’est facile être nostalgique. Surtout d’un temps qu’on n’a pas connu. Mais essayons de voir le positif, parce que oui, de nos jours, y’a plein de belles affaires qui n’existaient pas à l’époque de nos parents.
1. Le covoiturage
N’est-ce pas là une super idée? Diviser le coût de notre voyage, en acceptant de partager sa voiture. Wow, c’est pourtant si simple, mais la technologie a permis de toucher cent fois plus de monde. Pis en plus, ça permet de prendre contact avec des gens à qui on n’aurait pas parlé autrement. Et ça, c’est une richesse, je crois.
2. Les réseaux sociaux
J’sais pas quoi faire ce soir. Voyons voir qui est en ligne et donc doit avoir du temps à perdre aussi, qu’on le perde ensemble.
Ce genre de call n’était pas possible y’a 10 ans, voire même 5 ans. Envoyer un courriel pour proposer une sortie était comme lancer une ligne à l’eau; on sait jamais quand ça va mordre. Avec l’avènement de facebook, sérieusement, y’a de quoi se réjouir. Je peux sonder mes amis au sujet de quelle couleur je devrais teindre mes cheveux et j’ai une réponse globale en moins d’une heure.
3. Les tours à logements
On va détruire les préjugés; ça ne pue pas NÉCESSAIREMENT. Par exemple, dans la mienne, il y a des étages qui sentent plus la cigarette que d’autres, mais dans mon logement, je ne sens rien de ça, ou bien ce sera très occasionnel. (Ouais j’ai eu une montée de lait pour une exception, l’autre fois… Ou bien mon voisin me lit).
La mienne a été construite en 1967; une des premières à Montréal je crois. Et c’est quand même cool d’avoir tout dans la tour; un restaurant, un dépanneur, laveuses, sécheuses, dentiste et massothérapeute. J’ai vraiment pas à me plaindre de la proximité des services. Et en plus, ça leur coûte moins cher de chauffage, donc c’est écolo. Tout le monde y gagne.
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Ce constat est un clin d’oeil à la chronique de David Malo a.k.a. l’homme moyen sur Urbania. Partager les ressources, c’est une maudite bonne idée pour éviter les dettes, être plus proche les uns des autres et ultimement, être heureux.