Non, ce n’est pas la suite d’Inception [Tsé le titre de film pas possible à traduire (Les Français ne se sont pas cassé la tête), ou très malhabilement par “Origine”].

Il s’agit plutôt d’un motif pour expliquer des malentendus et chicanes niaiseuses.

Si vous lisez souvent mes constats, vous vous douterez bien que j’aime bien écrire le français. Et vous ne serez pas surpris si je vous dis que je corrige les fautes que je vois passer, dans la rue comme dans les endroits que je fréquente quotidiennement. Je suis la Zorro du bien-écrit. Une héroïne masquée qui lutte pour une belle cause. (En tous cas, moi c’est comme ça que j’le vois.)

Toutefois, j’ai entendu un collègue manifester son mécontentement par rapport à cette personne mystérieuse qui reprenait les écrits de tout le monde à l’interne. Souligner les fautes, ça peut être vexant pour certains. Mais je ne le voyais tellement pas comme ça que je n’avais aucune honte à le faire. Je suis super contente que le gérant anglophone écrive ses messages en français, mais en côtoyant des fautes, ça crée d’autres fautes, parce que les gens ne cherchent pas dans le dictionnaire pour être certains de la façon dont ça s’écrit. Donc je corrige.

Une autre collègue me racontait qu’une fois, pendant sa pause, elle a appris une mauvaise nouvelle quant à la santé d’un membre de sa famille.  Elle avait une sale mine après ça, mais a continué de travailler. Une cliente lui a fait une remarque désobligeante par rapport à son attitude et est partie.

Le pire c’est que je crois savoir qui était la cliente en question, qui m’avait raconté l’histoire d’un tout autre point de vue.

Les gens qui se lèvent le matin avec l’envie de faire chier quelqu’un sont un phénomène rare.

De cette phrase rude, je tire une pensée bouddhiste: il est important de toujours essayer de comprendre ce que l’autre vit avant de juger son attitude et ses actions.