Il y a eu cet article du Huffington post qui nous disait “en mal d’amour”, puis trop de mes contacts qui l’ont partagé. C’est donc dur d’aimer et d’être aimé en retour de nos jours. Le respect n’existe plus. Blah blah.
Je parlais avec mon collègue d’un gars vraiment nice avec qui j’avais commencé à parler et qui m’avait sorti un call plutôt turn off. Pensant être drôle et le mettre de mon bord, il m’a plutôt ressorti cette hypothèse selon laquelle on floche trop vite quelqu’un, lorsqu’un moindre geste nous déplait.
Sur le coup, je lui donnais raison. Les sites de rencontres sont le premier exemple qui me vient en tête. Une belle preuve vivante. Tu peux concevoir ton filtre avant de parler à quelqu’un, pour être certain qu’il te correspond. Oh well, ça marche pas souvent, non plus.
Et puis j’ai pensé “Hey, jadis j’ai déjà été en amour, moi”. Et quand on est en amour, c’est TELLEMENT pas d’même que ça se passe. Quand on a un kick sur quelqu’un, on boit ses paroles, on admire tout ce qu’il fait et même les conneries; on trouve une explication positive à tout ça. Quand on est amoureux de l’autre pour vrai, tout est vu comme étant cute.
C’est un peu comme nos crushs sur les célébrités. Je suis sure que même si Scarlett Johansson rotait à table, chantait faux et était complètement fan de la vidéo de routine matinale de Marilou, n’importe quel gars straight serait quand même volontaire pour faire du spooning avec.
So?
Réapprenons à être naïfs et retomber en amour comme des adolescents. Ça rendrait probablement le monde plus heureux (même si le QI des couples descendait légèrement, parce que ouais, le bonheur ça coûte quelque chose, des fois.)