Je prenais un verre avec quelqu’un dernièrement quand on en est venus à ce constat: il faut faire ce qu’on aime, sinon on perd un peu son temps.
ZONE DE CONFORT
Il y a les routines trop confortables. Celles qui ne feront pas de nous quelqu’un de meilleur, celles qui ne nous font travailler sur aucune aptitude. On devient certainement meilleur à faire ce qu’on fait à temps plein, mais qu’en est-il du reste? Qu’est-ce qu’on fera de ces habiletés dans un autre emploi? Une fois retraité?
S’ÉPANOUIR
C’est beau être confortable de 9 à 5, mais qu’en est-il de l’épanouissement personnel? Du sentiment de réalisation? Ce ne sont pas tous les emplois qui peuvent offrir des récompenses du point de vue personnel (oublions le financier un instant). En tant qu’humain, on a besoin de travailler et d’être récompensé, par une tape dans l’dos, un sentiment vivifiant qu’on est utile, ou qu’on devient meilleur, et que c’est apprécié. Tsé.
L’ART
Et l’art dans tout ça? Développer ses skills de peintre, dessinateur, auteur, ça se fait pas en claquant des doigts. C’est un travail ardu, constant, quotidien. C’est foncer dans des murs, endurcir sa tête, puis briser des murs.
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Lorsque je serai plus vieille, je veux être une personne intéressante. J’aimerais pouvoir dire que j’ai déjà maitrisé la bass, que j’écrivais tous les jours pendant des années, que j’ai rencontré des gens passionnants, notamment en dehors du travail.
Je vais donc travailler là-dessus. En plus de bien faire mon temps plein au boulot, parce que bien que ça permette de payer mon loyer, je vois aussi ça comme quelque chose de passionnant. Si on ne se donne pas au maximum pendant l’essentiel de notre semaine, si on agit comme un robot, tout juste fonctionnellement sans se forcer, ça ne fera pas ma fierté plus tard.
C’est mon constat.
Full de luv pour ceux qui feront pareil et qui me soutiendront. 🙂