Quand il fait beau, l’air est plus léger, le sourire des autres vient plus facilement et je l’attrape au vol pour le partager à mon tour.
Je reviens d’un superbe voyage sur la côte ouest américaine. J’ai été promue au travail il y a quelques mois. J’ai enregistré des publicités radio pour mon employeur “Bonjour, ici Juliette, barista!” qui passent à NRJ (FYI, tsé). Je m’implique également dans la qualité du français. Je travaille fort à créer un climat de travail agréable pour tous en réglant problèmes de tous genres. Je joue à l’occasion de la belle bass que je me suis offerte en janvier. J’ai eu de bonnes notes dans mes cours de création littéraire cet hiver. Ça va bien dans ma vie en colocation. Je dors bien. Je mange équilibré.
Pis j’écris plus vraiment. Des notes, des listes, des idées, dans mon carnet, mais rien de plus.
“J’ai c’que j’mérite et quelle jouissance” clamait Malajube.
J’ai pris le temps de profiter et d’apprécier.
Là je suis de retour. J’ai des idées dans mon sac, pis peut-être un chat ou deux. Je vais me refaire la corne que j’avais sur les doigts de ma main gauche pis jouer correctement quelques tounes de la playlist d’Osheaga 2014 (Ça devrait sortir sous peu ça eh?)
Le beau temps restera pas, la facilité non plus. Je m’y remets.
Ceci était un petit contrat à la Juliette.