Il y a des soirs où je sortirais, à 23h, danser un slow.
Juste ça. Avec quelqu’un que je ne connais pas. En silence. Arriver, trouver le partenaire et danser un long slow. En ne se regardant pas, ou à peine. Ma tête posée sur son épaule, un peu trop haute. Perdre son regard dans le vide, le temps d’une chanson que ni l’un ni l’autre ne connait.
Il y a de ces soirs où on est déçu. Par ce qu’on sait et ce qu’on ne sait pas. Des pensées qui se perdent partout alors que tout ce dont on aurait besoin, c’est surement de cette lente danse, collée contre quelqu’un qui a besoin de cette même sensation de calme.
Un slow. Pis je m’en vais promis. xx