Olives et perceptions

Une fois, je suis passée à l’improviste devant cette place italienne sur Rachel. J’avais le goût de manger des pâtes copieuses, et l’affiche “pâtes fraîches” m’avait convaincue. Désirant vivre une expérience des plus riches, j’ai demandé une suggestion à la fille qui travaillait derrière le comptoir, qui me dit dans sa moue presque italienne “Cette sauce-là est bonne, y’a des légumes et de la viande dedans”. Vendue.

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C’est novembre, certains dépriment, certains cherchent encore l’amour dans le confort d’un polar. Des fois les deux en même temps. J’ai réalisé récemment avec mes histoires qui ne marchent pas que, souvent, la source d’un conflit est une question de perception.

Mon ex est né le jour de la chute du mur de Berlin et aujourd’hui étant le 9 novembre, je pensais au peu de fois où on s’est chicané. Quand je lui disais que ce qu’il faisait avait pas d’allure, il demandait justification et souriait en énonçant quelques arguments en sa faveur. On raisonnait ensemble. C’était parfois juste une question de mettre le papier de toilette à l’endroit. On s’entendait drôlement bien. C’était une relation calme, saine avec ses moments de délires partagés. (Je n’ai pas de regrets, mais il faut reconnaître quand quelque chose allait bien avant que ça crashe)

*

J’ai mis la sauce dans un petit chaudron. Et je l’ai mangée quand même avec mes pâtes, mais j’ai mis de côté les olives. Je n’étais pas fâchée, parce que je ne suis pas le genre de personne qui se fâche, ever, mais j’ai tristement mangé mes pâtes, déçue du match imparfait avec la sauce.

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