Il y aura toujours des nonos

« Ce jour-là » sur facebook me fait rire et me donne un petit blues nostalgique, souvent. Aujourd’hui, je suis tombée sur le 12 septembre 2008 et un album photo publié par un ami de mon ami de l’époque. Une sortie à trois dans la grande ville de Montréal.

Se voir huit ans en arrière, ça fait sourire (et accessoirement, réaliser que je porte encore le même collier). Mon expression sur les photos dit que j’ai du plaisir parfois, pas tout le temps. C’est que le gars avec qui j’étais sur les photos (et non pas dans la vie comme couple) n’a pas toujours été « agréable ».

Adolescents, on s’était écrit pendant longtemps avant de se rencontrer. La rencontre était décevante, pas parce qu’on ne se trouvait pas beaux, mais parce que, surtout, nos sens de l’humour ne s’agençaient pas très bien. Il trouvait que je faisais trop « pop », je trouvais qu’il faisait trop « gars qui se néglige par exprès ». J’étais prête à le prendre si c’était une critique constructive, mais c’était une question de goût, et il a toujours été très assuré que ses opinions représentaient une véritable certitude d’acier qu’il fallait propager.

Nous avons réussi à garder contact, toujours par courriel avant l’ère de facebook, puis ensuite ça s’est essoufflé. Il prenait un malin plaisir à me reprocher de ne pas être assez « naturelle », de prendre trop les choses à coeur, ou encore d’être susceptible quand je réagissais, de ne pas être assez « entreprenante », ou l’être trop lorsqu’il ne s’agissait pas de lui. Avec des amis de même, pas besoin d’ennemis han.

Il me rappelle beaucoup de gamins que j’ai connus, et puis aujourd’hui, j’ai pensé le faire sourire en lui partageant l’album photo d’il y a huit ans. Il a dû sourire, oui, ça l’a étonné de voir autant de photos dont il ne se rappelait pas. Et d’ajouter « tu faisais la prude« . Je me suis contentée de n’émettre rien sauf un silence, qu’il a peut-être constaté en voyant « Lu: 11:37AM ». C’est dans ce temps-là qu’on comprend pourquoi on coupe des ponts.

*

Comme je suis enrhumée (simplement pour ponctuer cette splendide saison des allergies), je prends ça molo et je regarde plus de télévision qu’à l’habitude. Je suis tombée sur un épisode de « Célibataires et nus »; une nouveauté québécoise à MusiquePlus.

Je vous laisse vous délecter de l’inévitable conclusion: il y aura toujours des nonos.

 

Peace!

 

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s