J’avais lu l’histoire d’une fille qui recevait des invitations louches via Linkedin, ce « réseau social professionnel ». J’avais lu l’anecdote en souriant, me disant qu’il s’agissait d’un cas isolé. Hm. Elle devait avoir une belle photo de profil. Sans être nécessairement suggestive, tsé, des fois, les garçons, ça leur prend pas grand chose.
Mais voilà. J’ai mis une belle photo de profil aussi, parce que j’ai le droit, et ça s’est mis à m’arriver aussi.
Quiconque est un minimum actif sur Linkedin vous le dira; on accepte les gens qu’on ne connaît pas, parce qu’on ne sait jamais. Un cercle social, ça peut vous sauver une vie, quand vous cherchez une job. On a tous déjà oublié le nom de quelqu’un à qui on parlait depuis un trop long moment pour lui demander à nouveau comment il s’appelait. C’est gênant. Les réseaux sociaux sont fabuleux pour ça. Une belle solution aux mémoires de poissons rouges.
Alors c’est comme ça que j’ai accepté un contact avec qui j’avais 19 connaissances en commun. J’avais déjà dû le rencontrer. 19 c’est énorme pour Linkedin. J’ai même pas ça en commun avec ma propre soeur avec qui j’habite.
Ben non. Le gars me remercie en message privé d’avoir accepté sa demande de contact. Argh. On se connaît?
Non, je ne crois pas avoir eu cette chance….
J’ai une amie qui fait un bruit de nausée très évocateur que j’aurais placé ici comme réaction de ma part. Alors à son « au plaisir de faire connaissance !!! » je n’ai rien répondu et j’ai croisé les doigts pour qu’il ne renchérisse point. Ce qui a fonctionné jusqu’à maintenant. Les trucs de grand-mère, ça marche, je vous dis.
Et puis il y a ce « photographe » (On se méfie des photographes. Perso, ça fait 2-3 fois qu’un gars me court après pour faire des shootings photos, parce qu’il a une caméra qui lui a coûté un peu cher et se met à me courtiser publiquement sur mes photos. Ok, merci mais non merci) qui vient de m’écrire. Ça semble être une lettre professionnelle, mais un petit quelque chose me dit qu’il ne s’est pas contenté de me copier-coller son truc.