D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des amis recommandables, de bonnes fréquentations, qui n’inquiétaient pas mes parents. Je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde. Et je sais que je n’ai pourtant pas toujours cherché à avoir ces amis sages et bien indiqués.
BIG NEWS
Je ne suis jamais tombée dans l’enfer de la drogue et l’alcool (contrairement à ce que la photo de moi à 16 ans, un ipod dans une main, une bière dans l’autre, pourrait laisser entendre en tête de cet article).
Pas que j’ai évité la « mauvaise conduite », mais comme des aimants dont les pôles se repoussent, lorsque j’en étais près, tout le reste m’a retiré du portrait.
Les partys avec des tentes à pot ne voulaient pas de moi, pareil comme quand on ne voulait pas de moi dans les games de spin the bottle, plus jeune. Lorsque j’ai eu des crushs sur des mauvais petits garçons, ils ont été assez chiants avec moi pour que je quitte avant que le mal soit fait. Peut-être que mes nicknames étaient trop deep pour les populaires de l’école. Ceux avec qui j’ai eu une relation positive réciproque ont été des gentilles personnes qui souhaitaient réussir à l’école et avoir un plaisir sain en jouant aux cartes sur l’heure du diner à la cafétéria avec le surveillant.
Et pourtant, quand je regarde des films comme Diary of a Teenage Girl je me reconnais dans le personnage principal de jeune-fille-solitaire-et-influençable. Bon, si je n’avais pas si peur de déroger des règles en général dans la vie, peut-être que je me serais ramassé dans une histoire similaire, mais tout a été correct. Ça ne fait pas vraiment d’histoires choc à raconter. Comme Katherine Levac le disait en parlant d’elle à Tout le monde en parle, je n’ai pas non plus de fou drame de vie qui puisse expliquer la personne que je suis aujourd’hui.
But here I am, une jeune professionnelle de 27 ans qui ne tolère pas très bien l’alcool. Prête pour le party, moins pour les badtrips, parce que je ne connais pas le domaine. Faute d’expérience.