Vendredi, je suis allée voir un show de musique au théâtre Corona, dans Griffintown.
Sérieusement, j’avais transféré souvent à Lionel-Groulx en métro, mais je n’en étais jamais sortie, dehors, je parle.

Toute émerveillée je fus lorsqu’une odeur de cari m’enivrait au même rythme que je trouvais des airs à la “Brick Lane” (Quartier indien de Londres) au quartier où nous marchions. *Flashback de mon été à Londres*

Bon. Au préalable mes amis me pensaient un peu high sur les advils sinus puisque j’avais cru voir un écureuil dans le métro… Et qu’il s’agissait en fait d’une moppe sale.
JE VOUS JURE QU’EN MOUVEMENT ÇA RESSEMBLAIT OK.
(Mon fou rire conséquent a comme confirmé leur feeling. Meh.)

Un verre de rosé, de la bonne compagnie, un gay en shorts très assumé et un band en blanc qui faisaient les cibles de projections colorées ne pouvaient mieux me préparer à accueillir avec enthousiasme la petite boule multicolore pour laquelle nous étions tous là: Kimbra.

Si le nom vous dit vaguement quelque chose, vous l’avez probablement vue dans le vidéoclip de Gotye “Somebody I used to know”. Ouais, c’est elle la fille peinturée frue.

Après suffit de découvrir Cameo Lover, Settle Down, ou encore Warrior, qu’elle a composé avec A-Trak et Mark Foster (De l’excellent groupe Foster The People), pour réaliser qu’elle est pop, mais singulière, et oh, so cool, elle a mon âge. (Là j’me sens comme si j’avais rien fait de ma vie quand je regarde ça.)

On a été impressionnés de voir qu’elle parle un bon français, surtout pour une Néo-zélandaise!?

Et HOHO SCOOP: elle prépare un nouvel album sur lequel elle a enregistré des tounes à Montréal pendant les deux dernières semaines.

Bref, le show est meilleur que l’écouter en album, c’est certain. Sa bouche est légendaire. La force de sa voix malgré son 110 livres mouillé, aussi. Sa robe faite de ponpons de meneuse de claques, aussi.

= Un excellent show, une promesse d’album qui semble être un bon achat déjà, une belle soirée et une autre preuve de son talent.