Il fait noir à quatre heures. Tout le monde fatigue. Les bonnes nouvelles abondent et je me surprends à nourrir des petits riens. Bien sûr, si quelqu’un m’arrive au milieu de nulle part avec un compliment, j’en serai ravie. Tellement que j’en parlerai peut-être autour de moi. Peut-être même que ça me rendra profondément heureuse. Quelques heures plus tard, on me dira bonjour pour ensuite me tourner le dos et j’en serai toute chavirée. Peu de gens portent tant attention aux petites choses. Beaucoup, par contre, se sont équipés d’un bon manteau pour affronter l’hiver.
Pour avoir le coeur sur la main par les temps qui courent, faut-il éviter les gros manteaux?
Bon, je fais encore des corrélations entre des variables irrationnelles; une création de mon esprit, encore. Une chance qu’il y a quelques constantes plaisantes dans mon quotidien et quelques promesses sympathiques (apparemment, je maintiens le statut de la voix francophone officielle de Starbucks Canada, yess). Donc on se remet au travail, on prépare des biscuits pour notre entrevue de gérante et on plongera dans la réécriture tantôt. xx