Avec #bellcause, les multiples « cas Trump » et la fusillade d’hier dans une mosquée à Sainte-Foy, la haine – haine de soi, haine de la différence, haine des autres tout court – a eu meilleure presse que l’amour. De toute façon, l’amour, qu’est-ce qu’il y a à dire là-dessus, quand on est journaliste, eh? Les poètes et romanciers ont tout dit, on en a tous connu une forme ou une autre (ou en tous cas, je le souhaite) et puis éteindre des feux c’est moins payant que de l’aider à reprendre de plus belle.
Quelque chose me trotte dans la tête. Depuis toutes les confessions de mes amis proches et moins proches sur facebook, je réalise que je ne suis pas la seule personne sensible sur cette planète (grande nouvelle). Et moi qui croyais que le problème était toujours dans ma perception, je réalise maintenant que le problème en est peut-être un de société (gros statement).
J’entends des histoires de gens qui se font rencontrer par leurs supérieurs pour se faire dire « Si tu vois un de tes collègues qui n’a pas l’air d’aller bien, qui aurait des pensées noires, avertis-nous ».
On est en mode solution et déjà, c’est bien, mais si on optait pour un mode prévention? La santé mentale, c’est plein de non-dits, mais on sait que le stress nuit en général. Quoi faire? Éviter de surcharger ses employés, les mettre dans des situations embarrassantes. Pourquoi pas proposer une activité de groupe pour détendre l’atmosphère de temps à autre? Permettre des pauses? Inviter tout le monde à une méditation d’un quart d’heure par jour?
J’avais déjà vu un documentaire qui parlait de méditation et de ses bienfaits sur TOUS. Petits, grands, TOUS étaient moins stressés, étaient plus aptes à se concentrer, réagissaient mieux aux événements imprévus, à la vie en général… Moins de chicane, plus d’amour. Et quand on s’aime, ça va mieux.