Je trouve la culture du banlieusard fascinante.
Encore plus fascinant, c’est d’y trouver un réel intérêt et décider d’y établir son quotidien.
- Aimer le café Tim Hortons
- Aller travailler en voiture
- Passer ses soirées devant la télé sur son la-z-boy
- Écouter la radio en se rendant au travail
- Travailler assis
- Visiter une chaine de restaurants deux fois par semaine
- Aller au gym pour compenser
- Avoir un chien pour s’obliger à prendre une marche
- Payer chaque mois un montant astronomique afin de pouvoir dire “Ma maison m’appartient”
- Aller chez ton ami Jo, parce que c’est là qu’on écoute le hockey
- Chialer sur le traffic quand on sort de la banlieue
- Aller au cinéma le samedi, parce qu’on a pas vu le film américain à la recette toute faite dont tout le monde parle
- Avoir une femme de ménage, parce qu’on travaille trop; pas le temps de faire ça
- Aller porter les petits à la garderie chaque matin
- Penser à voyager, peut-être un tout inclus dans le sud
- Oublier le voyage parce que finalement, on a trop mangé au resto
- Être nostagique d’une époque de notre vie
- Vivre une routine sécurisante
- Ne pas chercher à apprendre quoi que ce soit
- Prévoir sa retraite
Le mode de vie banlieusard, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Même si j’ai travaillé assise parce qu’on m’offrait un meilleur salaire, même si j’ai déjà été abonnée à un gym pour pouvoir manger plus de resto, même si j’ai déjà rêvé de stabilité et de sécurité.
Personnellement, j’ai cherché à fuir tout ça. Mon présent n’a rien à envier au passé. Je suis connectée avec ce que j’aime. Je fréquente des gens que j’apprécie et admire, je lis des trucs intéressants, je suis témoin de situations inspirantes, j’écoute de la musique que j’aime et je vis au salaire minimum. Pas besoin de chien, d’un grand terrain ou d’une machine Tassimo pour respirer le bonheur.
À chacun sa formule, à toi de trouver la tienne.